Why the British drive on the left and not on the right hand
British motorists, and not only them, are rather “left”. While the rest of the world, almost, drive on the right. Here is why…
On arrival at Dover, in Kent, the driver who comes from the “continent” can not miss, lowering the ferry, the “Drive on the left” panel. This is also to alert “European” driver who would have forgotten that His Majesty’s subjects drive on the “wrong side” of the road.
But what one does not know is that driving on the left was for a long time the rule. And even today, a third of countries in the world still drive on the left of the road.
A little history: it goes back to antiquity to find that men already crossed on their right. The reason: most people are right-handed, our ancestors wore their swords on the left leg for chopping easily. When the horse became the means of locomotion for the nobles and men of arms, the use of left-hand traffic lasted for the same reason. So when two Knights crossed, their swords could not touch – what should have been clearly interpreted as a provocation duel. It is true that at this time one did not disrespect etiquette.
However, until the eighteenth century, traffic was not regulated. It was at this time there appeared in Europe a new type of wagon, sheeted and large wheels, Conestoga, came from the United States , and more particularly a Pennsylvania valley of the same name. The driver did not have a seat, he sat on the horse’s left of the nearest pair of the carriage. He would lead the team of the right hand with his whip. Result? The trucks were rolling usually right, because it was easier to control the horse at a crossing that was performing so left, unlike the riders.
In 1792, Pennsylvania State made official this RHD tracks, with a position of the coupling guard left. On the other side of the Atlantic, the case becomes clearer in Europe a little later, with the inevitable Napoleon. A great strategist, the emperor knew that, in battle, tradition dictated that the fighting start with the left side of the cavalry.He decided then to play full of surprise, to lead his men to attack from the right.
The result was limited, especially against the Austrians. A master of Europe, Napoleon then imposed on all traffic to drive right on the “highways”. To all but … the undefeated English. With few exceptions, such as Portugal and the Austro-Hungarian Empire who made resistance, the norm on the continent thus became the right-hand traffic.In the UK and the British colonies, continued driving left the roadway.
The arrival of the automobile will affirm this distinction between countries under British influence and those driving on the right. Yet the RHD will be justified by the fact that the first cars had the hand brake disposed outside of the body, right hand. The driving position also allowed to monitor the roadside often in poor condition and not to fall into ruts. When the handbrake moved to the center of the car, the steering wheel to the left passed to allow the driver to continue to use the handbrake of the right hand. While continuing to drive on the right side of the road, he could better appreciate this time the vehicles coming in the opposite direction as dangerous with increased traffic as ruts. You follow ?
However, the British changed nothing in their habits. They remained intractable.However, exceptions to the rule, are in the UK within the heart of London, a street where you drive on the right. This is Savoy Court, a private road that leads to the legendary Savoy Hotel. The story is fun: for over a hundred years, vehicles, horse-drawn first then motor, enter by leaving the Strand in Savoy Court by engaging the right. This peculiarity has even been the subject of a special law to Parliament in 1902. It authorizes the practice that allows cabs and taxis to file their august customers the right side in front of their favorite bar. They did not need to go down and to open the door and the passenger can get off without a tour of the vehicle while the ladies are by habit and tradition still sitting behind the driver. Thanks to this law, drivers do not transgress the British Traffic Regulations. Elementary my dear Watson!
Pourquoi les Anglais roulent à gauche et nous à droite
À l’arrivée à Douvres, dans le Kent, l’automobiliste qui vient du “continent” ne peut pas manquer, à la descente du ferry, le panneau “Drive on the left” (roulez à gauche). C’est d’ailleurs le but de sa présence : alerter le conducteur “européen” qui aurait oublié que les sujets de Sa Majesté roulent du “mauvais côté” de la route. Le “froggy” sarcastique décrétera que, décidément, les “rosbifs” sont des originaux…
Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que le sens de circulation à gauche fut pendant très longtemps la règle. Et aujourd’hui encore, un tiers des pays dans le monde roulent encore à gauche de la chaussée.
Un peu d’histoire : il faut remonter à l’Antiquité pour constater que déjà les hommes se croisaient sur leur droite. La raison : la plupart des êtres humains étant droitiers, nos ancêtres portaient leur épée sur la jambe gauche pour la dégainer aisément. Lorsque le cheval devint le mode de locomotion pour les nobles et les hommes d’armes, l’usage de la circulation à gauche perdura pour la même raison. Ainsi, lorsque deux chevaliers se croisaient, leurs épées ne pouvaient pas se toucher. Ce qui aurait été clairement interprété comme une provocation en duel. Il est vrai qu’à cette époque on ne badinait pas avec le savoir-vivre.
Cela étant, jusqu’au XVIIIe siècle, la circulation n’était pas réglementée. C’est à cette époque qu’apparut en Europe un chariot de type nouveau, bâché et à grandes roues, le Conestoga, venu des États-Unis, et plus particulièrement d’une vallée de Pennsylvanie du même nom. Le cocher ne disposant pas de siège, il était assis sur le cheval de gauche de la paire la plus proche du chariot. Il pouvait ainsi diriger l’attelage de la main droite avec son fouet. Résultat, ces chariots roulaient le plus souvent à droite, car il était plus facile de contrôler les chevaux lors d’un croisement qui s’effectuait donc à gauche, contrairement aux cavaliers.
En 1792, l’État de Pennsylvanie officialisa cette conduite à droite des pistes, avec une position du meneur d’attelage à gauche. De l’autre côté de l’Atlantique, l’affaire se précise en Europe un peu plus tard, avec l’inévitable Napoléon. Grand stratège, l’empereur savait que, lors des batailles, la tradition imposait que les combats commencent par le flanc gauche de la cavalerie. Il décida alors, pour jouer à plein l’effet de surprise, d’entraîner ses hommes à attaquer par la droite.
Le résultat fut payant, notamment contre les Autrichiens. Maître de l’Europe, Napoléon imposa alors à tous la circulation à droite sur les “routes nationales”. À tous, sauf… aux Anglais invaincus. À part quelques exceptions, comme le Portugalet l’Empire austro-hongrois qui firent de la résistance, la norme sur le continent devint donc la circulation à droite. Au Royaume-Uni et dans les colonies britanniques, on continua à circuler à gauche sur la chaussée.
L’arrivée de l’automobile va affirmer cette distinction entre pays sous influence britannique et donc roulant à gauche, et les autres. Pourtant, la conduite à droite va être justifiée par le fait que les premières automobiles avaient le frein à main disposé à l’extérieur de la carrosserie, à main droite. Le poste de conduite à droite permettait aussi de surveiller le bord de la route souvent en mauvais état et de ne pas tomber dans les ornières. Lorsque le frein à main se déplaça au centre de la voiture, le volant passa à gauche pour permettre au conducteur de continuer à utiliser le frein à main de la main droite. Tout en continuant à rouler sur le côté droit des routes, il pouvait cette fois mieux apprécier les véhicules venant en sens inverse, aussi dangereux avec l’augmentation du trafic que les ornières. Vous suivez ?
Pour autant, les Britanniques ne changèrent rien à leurs habitudes. Ils demeurèrent intraitables. Cependant, exception à la règle, il existe au Royaume-Uni, en plein coeur de Londres, une rue où l’on roule à droite. Il s’agit de Savoy Court, une rue privée qui mène au mythique Savoy Hotel. L’histoire est plaisante : depuis plus de cent ans, les véhicules, d’abord hippomobiles puis à moteur, entrent en quittant le Strand dans Savoy Court en s’engageant sur la droite. Cette singularité a même fait l’objet d’une loi spéciale au Parlement en 1902. Elle autorise cette pratique qui permet aux fiacres puis aux taxis de déposer leurs augustes clients du bon côté devant leur établissement préféré. Ils n’ont ainsi pas besoin de descendre pour leur ouvrir la porte et le passager peut descendre sans faire le tour du véhicule, les dames étant par habitude et tradition toujours assises derrière le chauffeur. Grâce à cette loi, les conducteurs ne transgressent pas le British Traffic Regulations. Élémentaire, mon cher Watson!